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j'aime l'orage

26 février 2010

C'est chiant d'écrire

Je Jouis Jamais, Jacta Jacqueline. Jean-Jacques Jaspinait Jadis ... Jean-Jacques  Jaunit (le) Jour J. Jacqueline Jugea Jean-Jacques Jobard. Jacqueline Jubile, Jean-Jacques (se) Justifie. Jacqueline Jacassa "Jean-foutre, Je jure !", Jean-Jacques Jodla "Jurons japonais !". Jacqueline Joua (la) Je-m'en-foutiste, Jusqu'à Japper. Jean-Jacques Jasait ! Jacquelina Jugea Judicieux (de) Juguler (le) Jeu.

Jadis Jacques Jurait "Judas !" ... Jean-Jacques Jeta Jacqueline, (ce) Jour(-là) !

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30 décembre 2009

Badaboum. J'en crêve.

Eclairs éclat au chocolat. Expressement je dépose, un baiser sur ta peau. TA PEAU. J'en ai de l'urticaire jusque dans l'uretêre, ton visage me poursuis comme un fantôme de suie. Je ne pourrais pas toujours contourner l'amour par humour. Dérision, des visions, des lions. Ma bouche est une machine à laver où les mots sont tournebouler. J'ai l'haleine parfumée et la blancheur incarné. Cligne les guirlandes. Un clin deuil.

Joyeuse crise existencielle.

21 décembre 2009

Je n'aime pas les chats

Tu cries, tu t'époumonne, tu t'égorge presque. Tu répète ton hurlement inlassablement. Tu attends l'ouverture providentielle de la porte. Mais elle reste close, rieuse, furieuse. Tu continues encore encore encore encore encore enc ... Et tu n'as plus de voix ! Mais tu t'entête à ouvrir ta gueule ridicule alors qu'aucun son n'en sort. Tu es stupide. Tu es mon chat. Parfois je te caresse, mais je fais toujours attention de te griffer par la même occasion.

22 novembre 2009

Bulle

o

24 octobre 2009

Je suis amoureux du soleil.

Tu es une bulle lumineuse dans un ciel trop cru. Quand tout râle, quand tout s'ennuie, tu rayonnes encore. Tu éclaires, tu éclates, tu éclipse, tous les autres astres de notre galaxie. Même la pluie ne te résiste pas, sous tes ondes bouillantes, elle s'anamorphose et s'irise. On te pense simple, dénué de caractère, aussi lisse qu'une sphère solaire. Mais comme il se trompe, les alliés de l'ombre. A se croire seuls torturés. A se croire labyrinthique, mystique, voir sybillin. Alors qu'il ne sont rien d'autres que des pantins. Je t'aime avec le coeur, qui bat à sang, à l'heure : bonheur. Ma peau a brûlé, une odeur plâne. Comme quand on laisse trop longtemps les saucisses sur le feu. A travers chaque arbre, tu te profiles. Tu comble chaque interstice de mon âme. Et dieu sait ce que je suis vide sans ta lumière. Je t'aime.

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1 septembre 2009

Comme un chien sans laisse.

Delaissé par tes mains douces
Devoyé par le rude matin
Mes réactions sont si pures
J'étonne les chiens errants

J'aimerai partir
Comme tout le monde dans ce monde
Ca bonde, ça gronde
De monde comme tout le monde

Débarassé de ma légère prison
Déserté de tout sentiment beau
Je me tappe la tête sur le carrelage
J'étonne les bichons frisettes

J'aimerai quitter
Ce monde qui gronde comme tout le monde
Ca gronde, oui ça gronde
De monde.

29 août 2009

Le sais-tu ?

Sais-tu que je désespère : Je dépéris d'être ! Les mots n'ont plus de lumière, les astres plus de sens. Je regarde, triste, la planète bouffie, fertile de corn-flakes et de milkshake. Sais tu que j'en soupire, les feux éteints? On sort de l'ombre en rampant, on y entre à plat ventre. Je regarde, triste, le monde veuf d'étoiles, le monde neuf. La Toile. Et je m'enfonce ... Sans faire l'effort d'une rose qui éclot, je regarde ( eh oui !comme l'idiot !). On me montre la lune, et j'y fuis. Je m'échappe dans mes envies mais elles sont serties d'échecs ...

14 novembre 2008

Ma ballade d'ennui

Tu es comme un ennui. Un joli ennui paresseux, qui courbe les lèvres en moue. Tu es jolie, surtout tes mains. Je meurs qu'elles me frôlent, qu'elles me touchent à peine, qu'elles effleurent mes cheveux. Mais en attendant, elles restent ballantes, inutiles au bout de tes longs bras : Ca me vexe. Je revasse, je m'en lasse, j'ouvre ma bouche et j'en tire un baillement. Qui comme un nuage, coiffe le sommet de tes cheveux.  Je t'imagine nue mais je n'ai pas envie. Tu portes un ruban, comme un cadeau de Noël. Et ton emballage est ta peau, craquante et sensible. Qu'on pourrait déchirer, violer, à mains nues. Mais je n'ai pas envie non plus. Je suis patient, j'attendrais que ton coeur s'emballe pour te déballer. Tout mon baratin, mes belles paroles. M'entends tu murmurer ma ballade d'ennui ? Ma ballade d'ennui pour toi. Penser à toi me distrait à peine, juste assez pour ne pas sombrer. Si seulement tu savais que j'existe, peut-être. L'ennui serait mort.

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